Technologie Dimensionnelle
Logbook.13.04.2014.14:15.Solaris Sector
Technologie Dimensionnelle
Qu’est-ce qu’une dimension ? C’est la transcription dans le monde manifesté de la structure hiérarchique de la Réalité Universelle, qui est organisée en plans (parallèles et connexes) et en ordres (superposés et cloisonnés). L’aspect dimensionnel reflète l’interaction entre les ordres de réalité. La dimension 0 exprime la frontière originelle du monde manifesté, et est associée au néant, au vide et à la non existence de toute chose. La dimension 1 (position immatérielle) représente le substrat axiomatique du réel en tant, par exemple, qu’entité abstraite, forme-pensée ou opération mathématique. La dimension 2 (largeur et longueur) déploie l’espace des plans du monde manifesté. Un monde bi-dimensionnel est un monde plat, sans hauteur, dont les êtres sont incapables de se représenter, et d’interagir avec, la dimension supérieure, le relief, l’élévation 3D. C’est la dimension du mouvement, en tant qu’expression de l’énergie. La dimension 3 (largeur, longueur, hauteur) est associée à l’espace dans sa manifestation maximale. La dimension 4 (largeur, longueur, hauteur, déploiement autogène) correspond au continuum espace-temps entièrement déployé. Notre réalité humaine relève d’une dimension 3.5, puisque notre continuum n’est pas totalement déplié. Nous expérimentons le temps dans un seul sens (souvenirs du passé, progression vers un futur inconnu et voilé). Des êtres de dimension 4 pourraient voyager à leur guise dans le passé ou le futur, ou avoir accès sans limitations au passé et au futur. Chaque dimension s’élève perpendiculairement à la précédente, c'est-à-dire selon un angle optimal, lui permettant de s’éloigner de la façon la plus importante de tous les points du plan inférieur. Chaque dimension supérieure englobe la précédente, et un être d’une dimension N+1 peut avoir un accès illimité (et donc un pouvoir) sur la dimension inférieure. Il peut par exemple percevoir des informations qui ne sont pas accessibles aux êtres de la dimension N-1, ou manipuler les objets et les êtres d’une manière qui est impossibles aux habitants de cette dimension. Pour les habitants de chaque dimension, les interventions des dimensions supérieures sont vécues comme des anomalies de leur univers, comme des impossibilités physiques ou comme des exceptions aux lois de la nature, voire comme des phénomènes surnaturels.
En effet, si un être de la Dim3 entre dans l’espace visuel d’un habitant de la Dim2, celui-ci aura l’impression que cet être s’est soudainement matérialisé, mais comme il ne peut se représenter l’existence d’une dimension spatiale perpendiculaire, il lui sera impossible de comprendre que l’être de la Dim3 a simplement posé son pied dans son espace plat à 2 dimensions. Cette possibilité interdimensionnelle est appelée par la République Galactique « Technologie InterDim » car elle concerne une interaction entre 2 dimensions différentes. L’InterDim désigne tous les moyens de perception, de communication et d’action entre dimensions. Mais si un habitant d’une dimension souhaite se rendre dans une autre, s’y transporter physiquement, s’y matérialiser, il s’agit de ce que nous appelons « Technologie TransDim ». Le TransDim désigne tous les moyens de transport entre dimensions et à l’intérieur de celles-ci. En effet, un être d’une dimension ne peut se transporter ou se déplacer dans une autre dimension (inférieure ou supérieure) de la même façon que dans celle dont il est issu. Il doit avoir recours à une aide technologique pour adapter sa physiologie, mais aussi ses possibilités d’interaction, avec les contraintes de la dimension étrangère dans laquelle il va évoluer. Par exemple, si l’habitant de la Dim2 finit par comprendre et théoriser ce qui lui est arrivé lors de sa rencontre avec l’être de la Dim3 et qu’il décide de lui rendre visite, il devra concevoir un véhicule pouvant l’élever dans la 3ème dimension et lui permettre de percevoir le relief que sa constitution physique issue d’un monde 2D ne lui permet normalement pas de percevoir. Il s’en remettra donc à des machines et des capteurs pour se diriger dans la Dim3 sans percuter un obstacle.
Les dimensions sont comme des fréquences, des états vibratoires particuliers de densification du réel autour de certains paliers où la cohérence du continuum se stabilise. Chaque dimension se déploie également dans une infinité d’espaces planaires, parallèles et alternatifs, où les états énergétiques potentiels de chaque dimension se manifestent et se particularisent. Plans et dimensions interagissent dans les fluctuations de l’énergie universelle. La République Galactique croit qu’il existe en tout 7 espaces dimensionnels, et que la Terre de l’Age Sombre se trouve exactement au milieu, en Dim3.5. Nous pensons que cela signifie que la situation très particulière de la Terre contemporaine implique qu’elle se trouve au creux, au pli du continuum, et de l’opposition fondamentale de la dualité universelle. Il est probable que l’enjeu et la cause de l’Anomalie Structurelle Universelle se situent dans ce monde, à notre époque, dans notre société et ses problématiques. Mais il nous parait indispensable de replacer le contexte actuel dans la perspective universelle des interactions dimensionnelles pour donner le recul et les outils de compréhension à ceux qui cherchent la vérité, dans ce monde de l’Age Sombre de Technologie. Nous leur souhaitons à tous, de tout cœur, une quête passionnée, passionnante, et victorieuse, dans la sagesse de la Respublica Galactica !
Ne désespérons pas à cause des ténèbres qui nous entourent, car la Lumière va arriver, plus vite que nous ne le croyons !
Amicalement
Capitaine Torpedo, capitainetorpedo@yahoo.com
« J’ai vu tant de choses que vous, humains, ne pourriez pas croire ! De grands navires en feu surgissant de l’épaule d’Orion ! J’ai vu des rayons fabuleux, des rayons C, briller dans l’ombre de la Porte de Tannhäuser ! Tous ces moments vont se perdre dans l’oubli, comme les larmes dans la pluie !
Il est temps de mourir… »
Illustration : Solaris Sector, gouache acrylique, collage sur carton par Martial Martin, © Paris, 2002.